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Châssis-carrosserie

21 janvier 1989

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Le but à ce stade, c’est de séparer la carrosserie du châssis. Rien de bien compliqué. A cette époque tout était démontable. Une fois les ailes et marches pieds démontés, les planchers déposés les quelques fils débranchés (éclairage intérieur, essuie-glace) Il faut dévisser les vis châssis-carrosserie et la série de vis entre plastron (partie avant qui supporte le réservoir) et carrosserie. Et voila, on peut séparer les deux. C’est pas trop lourd, mais il faut 2 ou 3 costauds.

Et voila : le carrosse

Le châssis et mon grand ami Dominique

En fait toute la difficulté sur le démontage d’un véhicule, (auto ou moto) qui a ces années, est de ne rien casser qui ne puisse être remplacé ou copié.  Tout doit être répertorié, étiqueté. Car quelques années après, il faudra remonter, et se rappeler. Prendre des notes et faire des photos est très important.

Il faut beaucoup de patience. Chaque vis démontée sans casse est une petite avancée. Des vis, pour certaines qui n’ont pas été desserrées depuis près de 60 ans!

A droite le châssis : une entité fonctionnelle. ->

le châssis formait à luis seul une entité fonctionnelle. le poste de conduite grâce au plastron reste complet, volant, pédales etc.Ce qui permettait à l’époque de dissocier les chaines de montage mécanique et carrosserie. On pouvait produire des châssis et monter plus tard une carrosserie au choix. De plus a cette époque, de nombreux carrossiers indépendants construisaient eux mêmes des auto sur des châssis nus, qu’il achetaient à Citroën Peugeot ou autres. Ça se faisait beaucoup notamment pour les véhicules utilitaires genre dépanneuse, plateaux, camion de pompier.

Chaines de montage  Citroën C4 vers 1930

Vite la suite : Moteur et transmission…

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